Psychothérapie

Psychothérapie

Les Thérapies Cognitivo Comportementales (TCC) regroupent des techniques validées scientifiquement qui interviennent sur le niveau cognitif, comportemental et émotionnel.

Patient et psychothérapeute sont engagés dans un travail collaboratif, ils travaillent ensemble après avoir définis des objectifs. C’est une méthode active dans laquelle le patient et/ou ses parents s’investissent par la réalisation d’exercices à la maison/école.

Selon la problématique, les TCC auprès d’enfants et adolescents nécessitent de trois à vingt séances. Je m’attache à la troisième vague des TCC, thérapies dites de nouvelle génération, tout particulièrement à la thérapie cognitive basée sur la Pleine Conscience.

Je m’appuie également sur les récents travaux de psychologie positive, qui visent l’adaptation, la résilience face aux situations difficiles, l’épanouissement. De nombreuses recherches ont été menées sur les effets des émotions positives, la créativité, la bienveillance ou encore la gratitude.

« Les interventions de psychologie positive favorisent la confiance en soi et la confiance que l’on accorde à autrui, permettant ainsi de créer des sociétés plus pacifiques, justes et durables. » 

C. ANDRÉ

Pour qui ?

Tout enfant ou adolescent âgé de 0 à 17 ans présentant des signes de souffrance ou d’inadaptation. Tout parent ayant besoin d’aide pour comprendre son enfant - adolescent, désireux de l’aider à avancer.

Les accompagnements autour de la parentalité sont proposés dans l’onglet « Pleine Conscience ». Il me tient à cœur de sortir de ce que l’on appelle « la guidance parentale », pour replacer les parents à une place toute particulière et fondamentalement individuelle.

Pour soulager quoi ?

  • Trouble anxieux
  • Trouble obsessionnel-compulsif
  • Trouble des conduites alimentaires
  • Trouble dépressif
  • État de stress post-traumatique
  • Trouble anxieux

    1. Rencontre - évaluation - auto-observation.
    2. Liens avec les collègues soignants si besoin.
    3. Education sur l’inquiétude et l’anxiété.
    4. Identification d’une période réservée aux inquiétudes et au stress.
    5. Exposition graduelle au déclencheur identifié.
    6. Relaxation.
    7. Entraînement à la résolution de problèmes.
    8. Collaboration avec les parents.
    9. Proposition de participation au groupe de Pleine Conscience.

    La peur est une émotion fondamentale qui fait partie de la vie. Si elle est omniprésente, intense et empêche le bon fonctionnement du quotidien, elle s’appelle Anxiété ou bien encore s’intègre dans le cadre plus large : celui des troubles anxieux.
    A la différence de la peur dite "normale", ce sont des peurs intenses et durables qui engendrent une souffrance et des évitements des situations stressantes. Il y a des périodes de peurs classiques au cours du développement :

    • 0-6 mois : peur d’être seul.
    • 6-8 mois : peur de l’étranger - d’être loin de sa figure d’attachement.
    • 12-18 mois : Anxiété de séparation.
    • 2-3 ans : Peur du tonnerre, de la foudre, du feu, de l’eau, du noir, des cauchemars - Peur des animaux.
    • 4-5 ans : Peur de la mort.
    • 5-7 ans : Peur d’objets spécifiques (monstres, fantômes, animaux...) - Peur d’attraper des maladies - Peur des catastrophes naturelles - Peur de la performance scolaire.
    • 12-18 ans : Peur du rejet des pairs.

    En dehors de ces périodes sensibles, nous ne pouvons lus considérer qu’il s’agit d’une peur développementale mais d’une peur pathologique.

    La prévalence des troubles anxieux n’est pas précise. Les chiffres varient selon les études, entre 8 et 30% chez l’enfant et l’adolescent. C’est le diagnostic psychiatrique le plus fréquent chez le jeune entre 6 et 18 ans.

  • Trouble obsessionnel-compulsif

    1. Rencontre et évaluation.
    2. Décrire et mesurer les symptômes obsessionnels-compulsifs.
    3. Psycho-éducation, explication du trouble.
    4. Apprentissage de techniques de relaxation
    5. Exposition aux pensées et aux peurs.
    6. Collaboration avec les parents et, s’il y a, les collègues soignants.
    7. Proposition de participation au groupe de Pleine Conscience.

    Le TOC est caractérisé par la présence récurrente et persistante d’obsessions ou de compulsions qui causent une détresse marquée chez le jeune et nuisent à son fonctionnement. Les obsessions sont des idées, images ou impulsions qui sont vécues comme étant intrusives et dérangeantes : peur d’être contaminé, de faire du mal aux autres ou à soi-même ; obsessions à caractère religieux ou sexuel apparaissent plus tardivement, à l’adolescence.
    Les enfants évoquent une pression à accomplir tel ou tel rituel, accumulation, arrangement symétrique ou vérifications.

    Entre 2 et 5 ans, rituels et superstitions font partie du développement normal.
    Les TOC apparaissent typiquement entre 7 et 13 ans ; ou plus tard, vers 21 ans.

  • Trouble des conduites alimentaires

    1. Rencontre et évaluation.
    2. Alliance thérapeutique et renforcement de la motivation.
    3. Restructuration cognitive (travail sur les pensées).
    4. Méditation de pleine conscience pour se relier aux émotions et sensations physiques.
    5. Collaboration avec les parents et collègues soignants.
    6. Prévention de la rechute.
    7. Proposition de participation au groupe de Pleine Conscience.

    Les deux principaux troubles sont l’anorexie et la boulimie. Généralement, les jeunes sont peu motivés à modifier leur comportement. La majorité des TCA se retrouvent chez les filles, dans 85% à 95% des cas.
    Les premiers symptômes d’anorexie apparaissent habituellement chez jeunes âgés de 12 à 17 ans. Pour ce qui est de la boulimie et de l’hyperphagie, l’âge de survenu est plus tardif, vers 17-20 ans.

  • Trouble dépressif

    1. Rencontre et évaluation.
    2. Liens avec les collègues soignants si besoin.
    3. Psycho-éducation, explication du modèle théorique.
    4. Éducation émotionnelle via la Pleine Conscience
    5. Développement d’habiletés d’auto-observation et augmentation des activités plaisantes.
    6. Relaxation.
    7. Collaboration avec les parents.
    8. Proposition de participation au groupe de Pleine Conscience.

    La dépression est encore largement sous-estimée. Un certains nombre de symptômes définissent le trouble dépressif : la tristesse ou l’irritabilité, une perte d’intérêt pour les activités habituelles, la fatigue, l’agitation ou le ralentissement psychomoteur, les troubles du sommeil/perte d’appétit, faible estime de soi, difficulté à se concentrer, présence d’idées suicidaires. La présence de cinq de ces signes dont un des deux premiers, sur une période de deux semaines, permet d’établir le diagnostic d’un épisode de dépression majeure.

    La dépression augmente de façon marquée puisque les taux ne dépassent pas 2 à 3% chez les enfants alors qu’ils atteignent 5% à 9% chez les adolescents.

    Cependant, 15% à 20% des adolescents sont aux prises avec des symptômes dépressifs d’une gravité assez importante pour qu’il soit justifié d’intervenir ; on parle de syndromes dépressifs. Les filles sont plus concernées ; avec une tendance à la rumination comme stratégies d’adaptation.
    La rumination est une tendance à concentrer son attention sur les symptômes de détresse et leurs possibles causes-conséquences, de manière répétitive et passive.

  • État de stress post-traumatique

    1. Rencontre et évaluation.
    2. Éducation sur les symptômes, explication du trouble.
    3. Apprentissage de techniques de contrôle des sensations physiques (identification, démystification, relaxation).
    4. Exposition graduelle en imagination.
    5. Collaboration avec les parents et, s’il y a, contact auprès des collègues soignants.
    6. Proposition de participation au groupe de Pleine Conscience.

    Des réactions d’anxiété peuvent apparaître chez l’enfant ou l’adolescent, suite à un événement au cours duquel des personnes ont pu mourir, être blessées, menacées de mort ou encore durant lequel l’intégrité physique du jeune (ou celle d’autrui) a été menacée. Après cet événement, l’enfant-adolescent peut vivre un sentiment de peur intense, d’impuissance ou d’horreur. A noter qu’un comportement agité ou désorganisé est souvent interprété comme une manière de s’adapter à l’expérience traumatisante.

    Au cours des semaines qui suivent, ces réactions s’atténuent ou augmentent. Si les réactions persistent au-delà de quatre semaines, interfère avec le fonctionnement quotidien et entraîne une grande détresse d’un point de vue clinique, le diagnostic peut être considéré.

    Quelques exemples de symptômes : flashbacks de l’événement (reviviscence) ; évitement et émoussement de la réactivité générale (éviter de penser et de ressentir) ; comportements régressifs chez les jeunes enfants ; troubles du sommeil, irritabilité, difficultés de concentration ; apparitions de peurs diverses...

    Ce n’est pas la nature de l’événement qui définit l’aspect traumatique d’une situation mais plutôt l’évaluation subjective de menace que la personne en fait.

Comment se passe la thérapie ?

Force est de constater qu’avec les enfants-adolescents, la créativité et flexibilité du thérapeute sont nécessaires, et certaines étapes de la thérapie peuvent demander plus de temps ou au contraire se résoudre d’elles-mêmes !

  • Rencontre et Analyse fonctionnelle Tout d’abord, le thérapeute analyse la demande de l’enfant et des parents pour préciser le problème, comprendre le contexte et l’histoire.
  • Mise en place d’un objectif thérapeutique Il s’agit d’un contrat thérapeutique entre le patient et le psychologue, qui détermine le but de la thérapie.
  • La thérapie Application progressive du contrat, à l’aide de différentes techniques (psycho-éducation, pleine conscience, psychologie positive).
  • Fin de la thérapie Préparation au dénouement du lien thérapeutique.

Tarifs

  • Séance 60€ 45min / 1h
Plan de situation du cabinet